S’il fallait remonter au véritable commencement, il faudrait revenir sur les évènements qui marquèrent en quelque sorte, sa famille. Ce qu’elle devint, ce qu’elle fut. Tout commença au temps des batailles épiques entre chevaliers, les sorciers, les magiciens comme on les appelait en ce temps-là. Le temps héroïque ou il existait cette loyauté, cette féodalité, les seigneurs, chacun ayant son propre territoire à défendre, ses vassaux, ses sujets. Tanis au premier abord n’était qu’un simple sorcier, si l’on peut dire. Enlevé dans la tradition des sorciers de ce temps, on passait plus facilement pour un magicien qu’autre chose dans la contrée qui se ferait appeler plus tard, Canada. Mais bien vite, il apprit que le côté sorcier n’aidait pas à chaque fois, parfois, la sorcellerie comme on pouvait la dénommer en ce temps, n’était pas la solution, ou plutôt elle ne servait pas. Il fallait se servir également de ses mains, de ses capacités à se battre sans baguette.

Ainsi, les idéaux reçus comme quoi seule la baguette pouvait aider un sorcier furent bien vite mis au feu, remplacés par d’autres. L’utilisation combinée de la magie mais également de la science, des armes moldues, donnaient un plus à Tanis. Mais il n’avait pas cette soif de pouvoir comme l’avait ses mages noirs de ce temps. Certes, on souhaitait le profit, la connaissance, mais il œuvrait à chaque fois dans l’ombre. Le bien, le mal, on ne faisait pas vraiment de distinction, car à vrai dire, cette distinction n’existait pas vraiment. Comme le fait que la magie soit blanche ou noire. Tanis devint tout simplement une sorte d’assassins. Et bien qu’on restait dans l’ombre, c’était le but d’un assassin, les rumeurs enflaient, et bientôt d’autres profitèrent de son expérience pour se lancer dans cette voie si inconnue.

La vie d’Altaïr se résume assez facilement en fin de compte. N’ayant pas connu ses parents, il vécu dans un orphelinat jusqu’à ce que celui-ci prenne feu lorsqu’il avait cinq ans. Il vit ses condisciples finir brûler vif alors que lui n’eut rien. Cela le marqua plus qu’autre chose. Après cela, du fait de ses crises de paranoïa et autres, il a été envoyé dans un institut particulier, une sorte d’asile ou cela ne s’arrangea pas. Ce ne fut qu’une fois qu’un Assassin découvrit son potentiel en se retrouvant là par hasard qu’il fut emmené. Bien que son apprentissage se fit différemment des autres à cause de ces tendances à son côté assez fou, il devint rapidement au fil des ans un élément indispensable, étant un de ceux capables de trouver comment mélanger la magie et la technologie moldue.

Il prêta serment au sein de la Confrérie des Assassins. Sa vie se résuma par la suite assez rapidement. Bien que techniquement et physiquement moins imposant qu’un autre, il était doué, il réussissait ses contrats malgré tout, mais ce n’était pas ce côté qui lui plaisait le plus dans le métier au final.

A vrai dire, il avait toujours été intéressé par les technologies moldues, notamment tout ce qui volait, pour cela qu’il passa ses brevets, et qu’il s’amusa par la suite à modifier chaque appareil qu’il pouvait obtenir, avec la magie, les rendant bien plus efficaces et meurtriers que ce que la Confrérie avait jusqu’à maintenant. Le problème le concernant en passant autant de temps avec les machines, c’est le contact avec les autres, et son côté cinglé trouva une solution avec une Chaussette qu’il affubla de deux yeux et qu’il appela Mystique. Aller comprendre.
D’ailleurs, la compagnie féminine fut rare pour lui. Certes il eut quelques occasions et quelques relations, mais son côté instable mettait fin rapidement à toute relation durable, mais cela ne le gêna pas.

En tout cas, désormais, il participe toujours autant à la Confrérie, bien qu’il aille de moins en moins sur le terrain. Malgré tout, ayant atteint le rang d’Assassin du Premier Ordre, il bénéficie d’un certain prestige, d’autant plus qu’il est en quelque sorte devenu l’ingénieur en chef de la Confrérie et que toute décision concernant les appareils de l’organisation passent autant par lui que par le Seigneur de la Confrérie.

Pourquoi toujours demander un contexte ? Un homme et une femme qui s’aiment, en plein milieu de la Renaissance, au sein d’un pays qui commence tout doucement au cours de ce siècle son apogée. Un homme et une femme qui bientôt vont avoir un enfant. Et oui, en ces temps-là, les préservatifs et autres moyens de contraception n’existaient pas. Un couple qui ne faisait certes pas parti de la noblesse de ce temps, de la cour du Roi, mais qui n’était pour autant, pas de petits sous-fifres de bas étages, possédant quelques titres, et quelques terres. On appelait cela un Don, un marquis si l’on préférait, la femme étant une sorcière espagnol qui avait préféré la vie avec un moldu plutôt que dans son monde. Ainsi naquit, le 1er mars de l’année de grâce 1562, un joli petit bébé, après des heures de souffrance de la mère – et ouais, pas de morphine, d’inspecteur Derrick encore à ce moment-là – une naissance le jour du début des guerres de religion en France. Un signe ? Aller savoir. Toujours est-il qu’il était là, criant déjà de tous ses poumons, souhaitant savoir qu’il était vivant. Ou juste parce qu’il avait envie de crier.

Difficile de raconter l’histoire de Mastouck, surtout parce qu’il en parle peu lui-même. On en sait que quelques bribes. En tout cas, ce que l’on sait, c’est que la plupart de sa vie n’a été que violence jusqu’à maintenant. Dès son plus jeune âge, il assiste au massacre de ses parents, tout cela parce que ses parents, d’une tribu sorcière autre que celle existant sur leur lieu d’habitation, ne voulait pas changer. Un truc du genre. Les différences entre ethnies et tribus donnaient souvent lieu à des exécutions. Et ses parents en furent les victimes. Par chance il n’était pas avec eux, ce jour là.

Tout du moins jusqu’à ce qu’il revienne des champs et qu’il découvre ses parents morts. Ce fut là son premier accident de magie, la colère, la haine, fit que le tueur de ses parents se fit envoyer contre un des pics d’une clôture. Par la suite, on ne peut pas dire que ce soit très clair. Nous savons juste qu’il a beaucoup voyagé seul, dans l’Afrique, à la recherche du pouvoir, des connaissances, il voulait apprendre à devenir plus fort, et il était très indépendant malgré son jeune âge. Peut-être le fait d’habiter dans des régions ou c’était la loi du plus fort qui régnait.

Ce n’est qu’à l’âge de ces dix ans qu’il fut remarqué et entouré par un maître assassin, appartenant à la Confrérie. Son potentiel était intéressant, et on put y voir quelqu’un qui serait prêt à les suivre. Peut-être pour cela que le maître le prit sous son aile et le fit devenir son apprenti, le faisant ainsi de facto entrer dans la Confrérie des Assassins. Le moment le plus marquant pour lui fut la mort de son maître, tué avec honneur durant l’un des contrats, la meilleure mort que l’on pouvait souhaiter.

Alors atteint de ces 18 ans, il avait accédé au rang d’Assassin du Second Ordre, et il ne put qu’assister à la mort de son maître après que celui-ci ait terminé son travail. Les années suivantes de sa vie furent concentrés à ce qu’il était devenu, gravissant lentement mais sûrement les échelons. De part son expérience et sa connaissance du terrain, ce fut lui qui prit la place de l’ancien commandant de la base africaine. D’ailleurs il la rénova et instaura le fait qu’ici, aucune tribu ne valait sur l’autre, qu’ils étaient tous frères.

Depuis, il est toujours à la taille de cette base, et beaucoup de jeunes sorciers, apprentis, viennent lui demander conseil et souhaitent devenir son apprenti, mais pour le moment, il attend la personne qui mériterait d’avoir son savoir et ses connaissances, en attendant, tenant toujours d’une main de fer sa base, il garde un œil sur le monde alentour et sur l’Afrique, son continent natal.

Miguel est brésilien, ça ne se voit pas et pourtant. Ses parents, il faut dire, n’étaient pas du même pays. Entre une mère européenne, et un père natif du pays, normal qu’il ne ressemble guère aux brésiliens du coin. Enfin ce n’est pas pour autant que tout fut tout beau tout rose dans son enfance. Au contraire, battu, violé par son père dès son plus jeune âge, pour un oui, ou pour un non, sa mère qui ne faisait rien pour le défendre et qui partait surtout voir ses amants, on ne peut pas dire que son enfance fut toute rose. A vrai dire, cela changeait, quand à l’âge de 7 ans, il assassina son père et sa mère à coup de couteau de cuisine.

D’ailleurs quand la police débarqua, il fut mis hors de cause, qui pourrait croire qu’un gamin soit capable d’autant de violence en voyant les cadavres ? Et pourtant. Et c’est aussi dans ces environs que ses premiers pas en tant que sorcier apparurent, de la magie accidentelle cela va sans dire. Comme le fait d’exploser les vitres et le reste. Ce n’est que lorsqu’il se retrouva perdu en pleine forêt amazonienne et acculé par des membres dissidents du régime du coin qu’il trouva son sauveur. Quelqu’un aussi violent que lui, un ermite en quelque sorte, qui fit une véritable boucherie sous ses yeux. On aurait pu croire qu’il aurait peur et pourtant ce ne fut pas le cas, il était euphorique on peut dire, suppliant cette personne de l’emmener avec lui.

L’Assassin l’embarqua, avant de comprendre l’intérêt d’avoir un gamin avec lui. D’autant plus qu’il devint son apprenti. Voyant qu’également ce gamin avait une facilité de contact avec les autres, il était plus aisé pour lui d’en faire un redoutable assassin vu qu’il pouvait approcher ses victimes en jouant les bons potes et le reste.

Le reste de son enfance et de son adolescence se passèrent ainsi, jusqu’à ce qu’il entre vraiment dans la Confrérie et qu’il gravisse les échelons. Mais ne souhaitant pas voir le monde, il se concentra sur l’Amérique du Sud, profitant allégrement des plaisirs que lui donnait ce continent, sans oublier de consolider sa position en Amérique du Sud. Il devint rapidement le commandant de la base des Assassins situées sur ce continent, et malgré ce pouvoir, il reste toujours le bon pote, toujours prêt à partir s’envoyer en l’air, s’amuser et le reste. Même si parfois, son côté violent refaisait surface et là bonjour les dégâts.

Kimino est la fille de l’ancien commandant de la base située en Asie. Sa mère étant morte en couche, c’est son père qui s’occupe de son éducation. Bien que souhaitant au départ avoir un garçon, il se fit à l’idée que d’avoir une fille pouvait avoir des avantages. Il n’était pas souvent présent, mais le peu qu’il pouvait, il le passait avec elle. De plus, elle était une enfant relativement calme, ne causant aucun débordement. Bien sur au fil des années, la magie accidentelle commença à faire des vagues, et son père dut lui apprendre ce qui se passait.

Eduqué selon l’ancienne tradition niponne, comme chez les Samouraïs, elle apprit la discipline, mais également le fait de se perfectionner dans leur art. Pour cela qu’elle commença très jeune à apprendre les rudiments pour devenir une Assassine. C’était le but que tout le monde souhaitait selon la tradition, cela et le respect et l’honneur de servir leur Seigneur. Elle fut éduquée dans ce sens, se perfectionnant au fil des années autant dans la magie que dans le maniement du sabre japonais, le Katana. Elle devint d’ailleurs rapidement une formidable adversaire durant les joutes amicales, surpassant même au niveau talent son père.

Peut-être pour cela qu’elle devint l’une des apprenties passant Assassin du Second Ordre la plus jeune. A cause autant par son talent, que par le fait qu’elle maitrisait déjà bien des aspects de ce niveau, dépassant même certain. Malgré tout, elle ne prenait pas la grosse tête avec cela, elle se contentait d’être ce qu’elle était, restant imperturbable à toute moquerie ou tentative des autres, tout cela parce qu’elle était une jeune femme. Elle les faisait taire par le tranchant de ses lames en cas de besoin.

Quand son père termina sa carrière, mit fin à celle-ci, se trouvant trop vieux, elle était déjà passée Assassin du Premier Ordre et au vu de ces talents personne ne remit en cause sa mise en avant et sa prise du pouvoir de la base située en Asie. Quelques personnes essayèrent de protester, mais elles furent bien vite réduits au silence par le regard de Kimino et la démonstration que personne ne pouvait la battre.

Aujourd’hui, elle reste égale à elle-même, respectant ses pères et ses hommes et femmes, tout en gardant ce côté si imperturbable, continuant la tâche de son père, essayant de rendre cette organisation encore plus perfectionnée qu’elle ne l’était déjà.

L’histoire d’Henry n’est pas si facile que cela à raconter. Il faut déjà savoir, que ses parents étaient sous protection ou plutôt sous de fausses identités aux Etats-Unis, peut-être parce que du côté moldu, ses parents provenaient au vu de la situation d’après-guerre, d’un pays pas vraiment en bon terme avec les Etats-Unis. Et c’est ainsi qu’il naquit, en plein Texas. Oh bien sur, au vu du passé de ses parents, il dut s’habituer à déménager souvent d’endroits, d’autant plus qu’apparemment ses parents étaient doués avec ce qui semblaient être des armes à feu. Enfin il était encore trop jeune pour comprendre vous me direz.

D’ailleurs pour plus de sécurité, quand il fut en âge de comprendre, on lui expliqua pourquoi on quittait à chaque fois les villes ou ils s’étaient installés depuis quelques temps, sans oublier de lui apprendre déjà le maniement des armes, mais ce n’était qu’un gamin ! D’ailleurs le premier coup qu’il tira, ce fut par accident et cela occasionna également le premier accident magique dirons nous, avec l’envol de l’arme dans la cible plutôt que la balle. Au moins il avait touché au but. Là par contre, ses parents furent dépassés, ils ne comprenaient pas, ce n’est qu’un de leurs amis, exerçant une profession similaire dans un autre milieu leur expliqua. Il prit d’ailleurs Henry sous son aile, et causa la mort des parents d’Henry dans un accident de voiture, enfin l’explosion fut passée pour un accident. Henry ne le sut que bien plus tard, par son mentor mourrant.

En attendant, il devint l’apprenti, l’apprenti d’un assassin, un assassin pas comme les autres qui lui enseigna certes la maitrise de ces capacités magiques, mais également tout le côté moldu, y ajoutant sa propre note, avec le sens de la stratégie. D’autant plus que le gamin avait l’air d’être doué pour concevoir des plans les plus tordus. Après tout, qui serait assez fou pour pénétrer dans la demeure d’un mafieux du coin, avec tous les gardes du corps aux alentours, en faisant voler une voiture directement dans les vitres du bureau ? Cinglé aussi il faut le dire. Enfin en tout cas, les années passèrent de cette manière, voyageant à travers le monde tandis qu’Henry grandissait. D’ailleurs il acquit la réputation enfin le surnom d’ « Hannibal », peut-être en rapport avec son côté animal dès qu’il voyait un ennemi, il se mettait en chasse. D’ailleurs son maître lui apprit à devenir Animagus, il se transforme en loup blanc, enfin gris maintenant.

Ce n’est que lorsque son maitre fut mourrant et lui prêt à devenir Assassin du Second Ordre qu’il apprit la vérité concernant ses parents par son mentor et père de substitution, cette plaie reste toujours gravé comme une marque de trahison, depuis il n’accepte plus qu’on cherche à lui mentir, et le détecte automatiquement. Il a connu toutes les guerres moldues comme sorcières, il sait de quoi chacun est capable, et de son côté, il sait également quoi faire pour empêcher qu’on vienne fouiner dans ses plans. Il est malin, astucieux, et il mélange avec un art bien à lui, les tactiques moldues et sorcières. D’ailleurs, il est devenu l’un des plus anciens Assassins de la Confrérie, un Maître d’Armes également au vu de sa maitrise des différents types d’armes, et un des tacticiens les plus recommandés par la Confrérie. Et ça lui plait. D’ailleurs il s’entend très bien avec « Looping » et Enrique. Ils ont pensé une fois à former une équipe, mais il manquait un membre.